François Villon est une voix unique, comme un Shakespeare ou un Rabelais. Un petit étudiant du temps de Charles VII, qui vire mauvais garçon, mais qui a le don de langue, très haut, si haut que sa voix traverse six siècles. Il parle d’amour, de la mort aussi, des riches et des pauvres, avec la musique du rire et de la rébellion. Reprenant l’essentiel de son Testament, qu’il a adapté en vers du moyen français, Michel Arbatz dit et chante ce texte carnavalesque. C’est un poème-fleuve plein de mouvements intérieurs, du rire aux pleurs, de la critique des puissants à la peinture attendrie des laissés pour compte, une méditation sur la mort, la vieillesse et la joie de vivre. Auteur et comédien installé à Montpellier, Michel Arbatz s’est mis en scène dans une dizaine de spectacles faits d’un mélange inclassable de textes (les siens et ceux des autres), de gestes et de musiques, entre autres Robert Desnos, René Char, Georges Brassens… „J’ai découvert Michel Arbatz à Barjac, il y a quelques années.(…) Je lui ai demandé d’y participer, même modestement. » Jean-Louis Trintignant
Mit Michael Arbatz: Gesang, Rezitation
Olivier- Roman Garcia: Gitarre, Bouzouki
In französischer Sprache mit deutscher Übertitelung